« C'est ça, Elisabeth Caumont, un maniement subtil de la langue française qui lui permet de se promener avec une insolente facilité sur les marches du jazz. Unique en son genre. » Michel Troadec, Ouest France
En 7 chansons de son cru, Elisabeth Caumont retrace son parcours de musicienne chanteuse : sa montée à Paris en conquérante Funkie, la façon effrontée dont elle osât tutoyer le jazz en français sur Ellington ou Cole Porter, ses voyages musicaux et initiatiques sur les pas des Maîtres vers les musiques du monde, jusqu'à ses doutes de femme artiste Don Quichottienne, sous les traits de la Princesse Micomiconne, titre de son 7e album. Drôles, tendres, utopiques ou désespérés, les mots et la voix sont ici mis à nu, portés par la seule complicité de la guitare. Alain Debiossat, fidèle compositeur et ami d'Elisabeth depuis leurs débuts, révèle à la guitare les qualités rythmiques, mélodiques et joyeuses qu'on lui connaît comme saxophoniste au sein du groupe Sixun.
« Elisabeth Caumont est cette chanteuse qui, à la fin des années 80, parut au petit monde du jazz “trop belle pour moi”. Elle avait, en plus de sa grande beauté, une musicalité formée au classique et également une volonté d'originalité qui lui évitait de vouloir jouer à la “chanteuse de jazz”, malgré sa culture et ses dispositions en ce domaine. Ainsi, dans son tout premier disque, elle chantait avec des paroles françaises à elle le fameux Donna Lee de Charlie Parker. Par la suite, elle ne cessa de se situer au confluent du jazz et de la chanson française, composant souvent ses propres chansons et faisant toujours appel à des musiciens de jazz, en particulier au pianiste Benoît de Mesmay, qui reste comme sa conscience musicale jazz. Sept albums plus tard, il est toujours fidèle au poste. Princesse Micomiconne porte audacieusement ce titre, et de manière véridique aussi, car princesse elle est, comique un peu et conne moins qu'à moitié, plutôt pas du tout. La première chanson, “Le Petit Foulard vert”, est plein d'elle, de sa fantaisie, de sa douce mélancolie, de sa voix étonnamment jeune, de son plaisir à plaire, comme dans Paradis, composé avec Aldo Romano. Toutes ne sont pas aussi inspirées, mais la plupart ont de quoi revenir à leur poésie légère. Les arrangements ont élégance et allant, comme des robes qui tombent bien sur des jambes dansantes. Bref, Elisabeth est une princesse tout à fait charmante, presque une reine. » Michel Contat, Télérama ƒƒƒ
« Une personnalité, une patte vocale du jazz français (jazz et alentour, jazz et pas que...). Elisabeth Caumont est le secret le mieux gardé de la chanson française. » François Lacharme, Jazzman
« Cette “vraie chanteuse de jazz” ne manque ni d'élégance, ni d'humour, ni de swing. Sur scène, Elisabeth rayonne. Ses chansons sont de véritables petits théâtres, des histoires, des voyages. Ne la manquez pas ! » Jean-Michel Proust, Le Nouvel Obs
Titres inclus dans cet album (46'54) : 1. Le petit foulard vert 2. Katatêt 3. Comme tu y vas 4. Prière du petit jour 5. Princesse Micomiconne 6. Sans toi 7. Paradis 8. Yaoundé 9. Les secrets 10. La chanson de Roger 11. Anouchka 12. Grâce mâtinée
Digipack, contenant un livret 16 pages avec les textes des chansons
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