Une atmosphère unique enivrante, une petite humanité drôle, cruelle et tendre chantée sur des musiques affranchies des étiquettes.
Après 3 albums, salués par une presse unanime, et des concerts explosifs donnés aux 4 coins du monde (Canada, Etats-Unis, Liban, Russie, Suisse, etc), PADAM revient faire swinguer les scènes françaises à partir de mai.
Avec humour ou ironie parfois, avec une poésie tirée volontairement par les cheveux à d'autres moments, Padam livre une peinture acide de notre monde, de l'homme, de ses sentiments pas toujours francs, de ses défauts exacerbés. Un homme qui ne trouve souvent que la vodka comme seul remède pour noyer ses soucis. Un homme confronté plus souvent qu'à son tour aux vicissitudes de l'amour qui fait souvent mal mais qui est aussi capable, paradoxalement, de guérir de tous les maux. Les portraits s'enchaînent et celui du paumé, bercé par une musique aux forts accents orientaux, est très poignant : « J'suis à côté de la plaque, j'y comprends rien. J'passe à côté de la vie. Y'a toujours un refrain qui m'colle au train ». Le séducteur du club de jazz, faux-champion de la drague, est aussi ridicule qu'attachant. Et ceux qui prennent place dans cette galerie de portraits acides portent souvent un prénom. Il y a Robert, le tenancier de bar, aigri et un tantinet raciste. Il y a encore la fille à Fernand que Nader Mekdachi décrit avec une poésie lourde et maladroite à souhait.
Pour sa part, le flemmard ne porte pas de nom, comme pour laisser tout loisir à chaque spectateur de s'identifier éventuellement à lui. « Je suis cool, je roucoule, vautré comme une moule, personne qui me saoule » déclame ce personnage qui jouit de son inactivité.
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