L’indéniable talent d’un auteur à l’univers personnel .
« Tu mets un disque, t’écoutes, tu relèves les morceaux qui te plaisent, tu les joues… »… Conseil d’un ami musicien à cet autodidacte amoureux de la chanson.
Vous voilà prévenus, Laurent Madiot, c’est de la chanson. Concert en forme d’invitation comme le clame le titre de son premier album Week-end couette. Appels de tendresse, auto-dérision, revendications poétiques, loufoquerie prononcée, rythmes, promesses…
« Ecoutant Laurent Madiot je me suis surpris en spectacle à penser : « Ca c’est chanter ! ». Je n’écoutais plus untel ami mais un moment concentré de qui me ravit dans la chanson : Un texte au labeur gommé, une musique tressée à sa mesure, la voix et l’aisance qui nous les servent simplement. Comme bonjour, comme un travail abouti qui nous conduit à oublier que la chanson, c’est du boulot ». Allain Leprest
Après le succès du petit monde de Georges Brassens, Laurent Madiot sort enfin son vrai, beau, grand, premier album personnel !
En 2001, Laurent Madiot auto-produit un 6 titres Ciao Beauté, en 2002, création en Essonne de son nouveau concert qu’il joue en tournée en France, au Festival d’Avignon suivi de quelques représentations au Lavoir Moderne / Paris. Il délaisse ses activités de comédien pour ne se consacrer qu’à la chanson. Puis enfin, une rencontre… amical avec Thomas Pitiot et Yonel Cohen-Hadria, puis professionnelle avec leur label T’INQUIETE Productions. ils lui proposent l’aventure d’un premier disque. Il en refuse pas…, et dans ce monde brutes ça fait drôlement du bien. L’univers de Laurent Madiot est pour le moins iconoclaste et étrange, une finesse et une identité hors étiquettes. A la fois tendre ou sarcastique, cet auteur compositeur manie les mots avec un naturel et un humour ravageur.
Un monde kaléidoscope, une interprétation précise et sensuelle, une voix mélodieuse et douce, tout ça mis ensemble, ça fait du Laurent Madiot. Confidences, histoires d’amour, murmures, esprit caustique, le tout distillé avec humour (cette autre façon de pleurer)… Le talent à l’état brut, la simplicité des grands, jouant de ses ambiguïtés comme ses ambiguïtés se jouent de lui.
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