LA
MUSIQUE DE L’ÂMELes maîtres de musiques rendent hommage aux
maîtres de la parole.
" Le griot sénégalais et le jazzman allemand scellent l’alliance
fondante, sereine et cristalline de la douceur mandingue et d’un jazz
évanescent." Anne Berthod, Télérama
"De l’horizon sans fin du désert jusqu’à la réalité urbaine. C’est
bien une musique de l’âme qui s’exprime ainsi." Didier Varrod, France
Inter
Après
le succès en 2012/2013 de leur second album Amanké Dionti (près
de 10 000 exemplaires vendus en magasin en France), le duo
aérien et cristalin formé par le Sénégalais ABLAYE CISSOKO et
l’Allemand (mais vivant à New York) VOLKER GOETZE nous livre
un troisième opus : DJALIYA. Ils sont accompagnés pour
l’occasion aux percussions par le multi- instrumentiste FRANCOIS VERLY (L’ONJ
de François Jeanneau, Andy Emler,…).
Le
mot "Djaliya" évoque le chant. A travers leurs compositions
originales, Ablaye et Volker rendent ici hommage aux maîtres de la parole,
véritables mémoires vivantes des lignées ancestrales. Qu'ils aient reçu ce don
en héritage ou qu'ils chantent par vocation, quel fardeau mais quelle
exaltation ! Chanter des louanges n’est pas quémander, c’est se placer en
maître de celui qui te prête une oreille attentive. Il faut respecter
cette attention et la mériter, ne pas chercher à s’enrichir, mais bien à
enrichir les autres de ses paroles. Car être griot est un métier noble. La
Kora cristalline et la voix veloutée d’Ablaye Cissoko se marient encore une fois
harmonieusement aux envolées solistes de la trompette de Volker Goetze et
au jeu tout en finesse du percussionniste François Verly, qui sait accompagner
et sublimer les mélodies de ses deux compères.
Un
disque sublime de sobriété, marqué par une atmosphère profondément apaisée et sereine, mais qui
n’oublie pas d’aborder des thèmes plus graves et d’évoquer la situation en
Afrique (les titres « Politiki », « N’a Banco » ou « Gal Bi » par exemple).
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