Entrez dans la ronde Syrano
Syrano, avance à pas de géant, en s’étonnant de l’attention qu’il suscite. Et quelle attention : il a plus de 150 dates de concerts à son actif, lauréat, découverte, révélation de presque tous les festivals.
L'imaginaire d’un Tim Burton qui métisse à merveille des influences comme Jacques Brel, Fellini ou Akhenaton.
Si l'on veut classer Syrano, d'avance c'est perdu. Syrano, ce n’est pas seulement de la chanson, ce n'est pas du rap, ni du hip-hop, c'est une fabuleuse alchimie de ces différentes influences, de la plus classique à la plus avant-gardiste. Syrano, c'est à découvrir de toute urgence !
Quitte à lui mettre une étiquette, il se situerait, pour simplifier, dans un univers digne de Lynch ou Burton, entre rap, hip-hop, chanson et rock. «Je ne me sens pas être un rappeur. A faire une comparaison, je me sens plus proche de Brel que de Joey Star », confie-t-il. « Et dans la syntaxe, je m'apparente plus à la poésie qu'au rap de rue. » Mélancolie lancinante, candeur enfantine et onirique, romantisme macabre, amour d'une écriture noble, belle et rigoureuse, Syrano milite avec pour seule arme des mots de velours, posés bruts, là où ils claquent, et glissés en douceur pour qu'ils touchent. « Partager cela avec les autres, c'est énorme. J'écris des textes tristes pour au final pouvoir rire de la vie », explique-t-il. « Certains se contredisent : un jour je suis plus sage, l'autre, j'ai envie de me battre » . En lui, rien de « Staracadémisé ». Quand Syrano écrit ses chansons, toute la musique et l'univers qui s'y rattachent arrivent en même temps. Et les sujets, simplement forts, durement réalistes, virevoltent au cœur d'un ballet métaphorique.
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