Mythique... et pas une ride ! Pigalle, le groupe inclassable. Ça tombe bien, ils détestent les classifications. Rock, punk, chanson réaliste, folk, java ou tango, leur musique a comme une p'tite "gueule d'atmosphère"... Voyage au cœur de l’univers pigallien, à ne manquer sous aucun prétexte. Pigalle, Les Garçons Bouchers, Les Négresses Vertes, Mano Negra, les VRP. Et ben oui, tout ça c’est du François Hadji-Lazaro, soit en tant que chanteur-musicien, soit en tant que producteur avec le regretté label indépendant qu’était Boucherie Production ! François Hadji-Lazaro n’a pas un parcours commun, à 14 ans il se met à la musique. Puis durant 12 ans il joue de la musique folk, et apprends plus d’une vingtaine d’instruments. En 1983, il se fait rattraper par le rock et la chanson réaliste, et crée le groupe Pigalle où il écrit et interprète tous les textes. Ce bourreau de travail mène de front 3 groupe en même temps, en plus de Pigalle, on découvre alors Les Garçons Bouchers et Los Carayos (avec Manu Chao. Mais comme si cela ne suffit pas, il signe aussi des musiques de films et des titres pour d’autres artistes. En 1985, FHL crée le label indépendant Boucherie Production. Ce virtuose est donc à la tête de 18 albums, et de plus de 900 concerts, et des festivals dans divers pays (USA – Canada – Russie – Japon – Allemagne – Danemark...).
« Il y a bien longtemps que la tête d’ogre de François Hadji-Lazaro ne nous effraie plus mais continue de nous enchanter. Jonglant entre sa carrière solo et Pigalle, François parvient à se renouveler sans nous brusquer l’oreille. L’homme aime les contradictions, à l’image de ce titre Des espoirs ; entre un certain émerveillement du monde et l’observation de sa noirceur, il décortique notre société de sa voix atypique et ses mots empreints à la fois de tendresse et de rage contenue. Ses textes laissent une large place aux femmes, en filigrane sur chaque morceau : femme attendue, perdue, ignorée ou battue ; et à la fraternité, autour d’un verre. Sa voix parvient tout autant à marquer la profondeur du propos que la dérision. Se refusant à une étiquette, chaque morceau plante un univers nouveau, à cheval entre rock et chanson populaire, au gré du son de la vingtaine d’instruments avec laquelle joue François. De chansons en albums, l’artiste continue son bonhomme de chemin. » Audrey Lavallade, FrancoFans
|