« Groupe de rock dans toute sa splendeur »
Francofans « Un rock
métissé et cuivré » Rock & Folk
Les heures tournent et
dans le bon sens pour MERZHIN, avec ses 18 années d’activité au compteur. Un
groupe toujours fidèle à cet esprit qui lui est propre : libre, poétique
et rock’n’roll.
Des heures à la
seconde, cinquième album
des Finistériens en est une évidente confirmation. Douze titres d’acier trempé
composés en famille dans leur studio à la pointe bretonne.
Nourris et rompus
depuis un certain temps déjà aux joies et funambulisme de l’indépendance :
auteurs, compositeurs, producteurs, au sein de leur label Adrénaline Prod, les
six amis nous parlent de l’humain. « Je suis l’homme » titre seuil,
déclenche les hostilités musicales : cet homme protéiforme dans sa
splendeur et ses contradictions nous amène déjà un vent d’inattendu. Les
parties puissantes de claviers et l’entrée de la trompette nous rappellent la
richesse de l’univers mélodique du groupe, toujours dans l’exploration d’une
diversité et notamment d’une multitude d’instruments à vent.
Protéiforme,
certainement une des constantes de cet album qui a été co-réalisé avec Mathieu Ballet, fidèle au sextet depuis de nombreuses années. On découvre une
richesse d’ambiances, de sonorités, sans un nuage de lassitude.
On y voit et entend
l’homme de l’instant contemplatif des « Heures vagabondes », l’homme ficelé
et les voix d’enfants du « Pantin ». On y rencontre l’éclaireur et la
sentinelle en duo avec Manu
(ex-Dolly) où les voix irisées et sensuelles s’entremêlent,
s’accordant parfaitement sur la puissance éolienne des refrains. Le disque
s’achève par « Les indignés » et leur colère sourde.
Des moments suspendus,
des cirques de vie, des changements de peau qui nous branchent directement aux
prises du temps.
Nous y sommes, MERZHIN
revient, après 800 concerts en France, en Europe, en Inde et dans le
reste de l’Asie, et 4 précédents albums vendus à près de 200 000
exemplaires.
Ce n’est certainement pas, malgré sa majorité récemment acquise, l’heure
d’un quelconque bilan pour la « Bande passante » qui continue de
grandir au sein de la scène rock française.
|