Le virtuose du violon d’Afrique de l’Ouest Une production « hors normes ». Les grands chanteurs sénégalais et malien Oumar Ka, Mola Sylla, Abou Diouba, Fadel Sow ; mais aussi à la Kora et au Tama : Bao Cissokho, S. M.Gueye aux percussions. Un orchestre de cordes de plus de 16 violons, alto et violoncelles Le «point d’orgue» d’une carrière exceptionnelle Issa Sow a partagé la scène de nombreux musiciens tels Baaba Maal et Youssou N’Dour. Il fût durant 16 ans le violoniste virtuose de l’Orchestre National du Sénégal. Il à participé à plus de 50 albums et à joué dans le monde entier. L'album s'ouvre sur le son ample et rond de l'ensemble de cordes, auquel vient répondre, au bout de quelques instants, la sonorité bien plus étriquée du nianiooru, instrument à corde frottée unique et à faible caisse de résonance. Le pari est osé et il faut quelque peu s'accoutumer à ce contraste. Mais, l'album se fait ensuite plus africain, laissant la place à divers chanteurs d'Afrique de l'ouest, toujours accompagné naturellement par l'archet peul mais aussi par une kora et diverses percussions africaines. L'ensemble de violons prend parfois des couleurs presque arabo-andalouses et sait se faire discret à bon escient, n'intervenant par exemple que par quelques discrètes ponctuations. Les chants de bravoure, contemplatifs ou du quotidien, portés par les mélodies lancinantes de son instrument, entrent en résonance avec l'ensemble qui apparaît par touches, toujours dans le respect de la tradition, accentuant une douce impression de recueillement. Magnifique !
|