Une tradition, c’est un fil conducteur, pas un carcan. Aussi, bien que le flageolet ne soit pas d’usage courant dans la musique traditionnelle québécoise. Daniel Roy l’y introduit de façon toute naturelle. Ce petit instrument sympathique se prête bien à l’interprétation des airs de danse, dont la facture rappelle souvent celle des mélodies d’Irlande, patrie du « tin whistle ».
Au tour du flageolet constitue une première puisque, jusqu’ici, cet instrument n’était apparu, de façon sporadique, que sur quelques enregistrements de musique québécoise... avec la Bottine Souriante, entre autres groupes. Le répertoire que Daniel a monté comporte aussi bien des pièces plus anciennes que des compositions récentes, écrites par lui ou ses comparses. Un air, il l’a compris, c’est un être vivant, avec sa personnalité, son sourire, ses humeurs. Daniel Roy avec la générosité qu’on lui connaît, nous fait partager ici ce qu’il a découvert, comme il le fait depuis près de vingt ans.
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