« Le Jardin de Frankee », un deuxième album plein de sève et de fraîcheur, le très talentueux chanteur nous offre une brise de printemps bienvenue. Un disque à croquer comme un fruit.
François Vé, auteur-compositeur-interprète, nous présente son nouvel album au parfum fruité, teinté d’aubergine, où basilic et roquette s’unissent dans une salade ornée de quelques délicieuses noisettes. « Le Jardin de Frankee » est un récit autobiographique autour de la pré-adolescence, une sorte de lâcher prise, d’analyse fusionnelle entre la nature et la conscience, l’absurde et la raison : une déclaration à la beauté, au mouvement, à l’élégance des fruits. Avec François Vé (piano, guitare), Sara Oswald (contrebasse, violoncelle) et Yves Zahno (batterie).
Sensible, lunaire, poète de l’intime et parfois de l’indicible, François Vé charrie aussi des cocasseries dans son répertoire et une tendresse fragile dans sa voix. A Lausanne, berceau de son imagination caméléone, il a peaufiné et affiné ses tours de chant, la mise en scène de son univers sans frontières. Dans « Le Jardin de Frankee », François Vé se replonge avec délices dans son adolescence, passée dans son village natal de Clarmont, au-dessus de Morges. L'éveil de la sensualité, la chair délicate des fruits... De sa Suisse romande natale, il a embrassé depuis trente ans et des poussières un spectre large de figures chansonnières. Toutes revendiquées et assumées d'ailleurs: Trenet, Vian, Barbara, Nougaro, Fersen et Tom Waits.
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