Un retour tout en force et affirmation de la part d’Anaïs :
cap au folk !
Kitty Genovese est cynique, blasée, mordante, mais elle chante avec l'énergie et
la naïveté mélancolique des grands chanteurs folks de l'Amérique contestataire
des années 60's... Ce qui est tout à fait naturel, car Kitty est morte, dans le
Queen's en 1964, en plein civil rights movements, sous les coups de couteau
d'un déséquilibré, car personne n'est intervenu pour la sauver... Mais qui se
cache sous le fantôme rageur de Kitty ?
Peut-être une chanteuse écœurée par le monde dans lequel on vit
et qui sait qu'une des meilleures armes pour toucher les gens en plein cœur c'est
de les faire rire...
Une artiste caméléon à la culture musicale pointue, influencée
par l'écriture drôle et acerbe d'un Phil Ochs,
autrefois grand rival de Bob Dylan, ou par la désarmante naïveté d'une Mélanie Safka qui faisait les
beaux jours de Buddha records (ça ne s'invente pas)...
Une folkeuse borderline qui incarne autant qu'elle chante, joue
aussi bien de la guitare avec sa bouche que Jimmy Hendrix, et qui n'a pas
besoin de grand-chose à part son imagination pour emmener le public avec
elle....
Anaïs, la cheap girl est de retour... et elle est morte !
NOUVEL ALBUM : HELLNO KITTY L’ALBUM DE LA MATURATION !
« Folle
et Folk : Anaïs nous surprend une
fois de plus avec ce nouvel album qu'elle a entièrement écrit, réalisé et même
autoproduit ; un “retour au cheap” qui ressemble à un road movie délirant
guitare au dos. Des personnages très étranges, qui semblent à la base ne pas
être faits pour se rencontrer, se croisent au fil des chansons ; la
chanteuse folk Joni Mitchell, un mérou irradié, un slameur très “Fauvien”...
Toute cette schizophrénie enrobée d'un son et d'arrangements qu'on sent
volontairement loin des effets de manche de la pop à la Lady Gaga ou du r'n'b
bling bling (qu'elle n'hésite d'ailleurs pas à parodier avec sa chanson sur "l'Autotune"). Elle avoue pour cet album,
avoir été très inspirée par la fougue contestataire des années 60's et 70's, et
bien Anaïs, c'est Woodstock à elle toute seule. »
François Perrier
« Dans une vraie continuité, je veux continuer à délivrer
des instantanés très purs de vie, qui racontent et interpellent ; la
découverte du journaliste /chanteur Phil Ochs, figure phare des années 60's,
m'a permis de débloquer une écriture drôle, mais qui peut parfois aussi être
engagée. On retrouve beaucoup l'efficacité minimaliste du cheap show avec par
exemple la suite du rap collectif du 1er album, le slam collectif “le
bien le mal” ; de la schizophrénie pure avec plusieurs personnages, dont quelques
rappeurs connus ;-), qui cassent la société d'aujourd'hui sur un groove à la
Gil Scott Heron. Ou la chanson de “l'Autotune”, pamphlet rigolo où un petit
personnage symbolise à lui tout seul toutes les dérives du R'n'B. Il y a aussi
beaucoup de douceur du Love Album (mon 2e album avec le producteur Dan the Automator),
avec une ou deux chansons très folk, entre Joan Baez et Mélanie Safka. Des petits intermèdes avec des voix
venus d'ailleurs, qui jouent avec les représentations inconscientes qu'on peut
s'en faire, car j'aime beaucoup créer des personnages vocaux qui embarquent
l'auditeur dans leur monde en représentant à eux seuls toute une époque, ou
tout un courant musical... J'accepte maintenant pleinement d'être “habitée”....Si
ce n'est pas l'album de la maturité, c'est l'album de la maturation... Je suis
un peu comme le vin, je vieillis bien, ma voix a de plus beaux graves, des
notes boisées, et je maîtrise mieux mon mélange des styles... je ne m'assagis
pas avec les années, je gagne en caractère(s)... ;-) » Anaïs
Cet album contient les titres suivants :
1
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What would we have done without Joni Mitchell 02:50
2
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D.R.H. (radio edit) 02:50
3
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Slam collectif (le bien le mal c'est dépassé) 03:53
4
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J'attend mon Joe (une heure c'est rien mais c'est beaucoup) 03:19
5
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Une petite fuite 05:00
6
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L'autotune 02:51
7
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Oublie moi 02:33
8
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C'est quand 03:51
9
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Bonus : D.R.H. acoustic
10
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Bonus : Slam collectif R-ASH Remis
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